samedi, septembre 23, 2006

Thai Federation by Times

Article Tiré du time US

Posted Monday, Feb. 19, 1951
The northwest corner of Indo-China is a wild, mountainous region, seemingly perfect for Communist guerrilla tactics. The people who cultivate the valleys are Thais;* in the mountains live Muongs. Both belong to the Thai Federation, part of Bao Dai's Viet Nam state. Last December, while the French were fighting desperately to hold the port of Hanoi, Communist forces drove into the Thai and Muong country, pushed the French frontier guards back 100 miles to the outpost town of Lai Chau. The Communists then set about winning over Thais and Muongs.

In Lai Chau, the president of the Thai Federation (Deo Van Lang) and the French regional counselor (Ter-Sarkissoff) planned to beat the Communists at their own guerrilla game. A month's journey by land from Hanoi, they could not expect reinforcements. To the beleaguered French, a French plane dropped 1) three ammunition canisters filled with money, and 2) a case of champagne.

The Communists also had money: brand-new piasters, off a printing press in one of the towns they had captured. Neither the Thais nor the Muongs are a highly developed people—but they know good money from bad. They called the Red piasters "monkey money." Discontent broke out among the Thais and Muongs, and Ter-Sarkissoff's undercover agents made the most of it.

The Communists issued an ultimatum to village elders: cooperate by Jan. 27, or have your property confiscated. Thais and Muongs began taking refuge behind the French lines. The French recruited them at 350 (good) piasters a month, armed them with rifles, mortars. Soon the French had a barefooted, beret-wearing, mobile mountain force of several thousand men.

Six weeks ago Thai and Muong soldiers, led by the French, infiltrated the Communist-held territory. They hid themselves in the mountains until Jan. 27, when they descended on the Communists in a succession of hit & run raids and ambuscades. After six days, the terrorized Reds pulled out. Deo Van Lang sent his local chieftains back to take over the region.

In Lai Chau last week, Regional Counselor Ter-Sarkissoff broke open the case of champagne, split a warm bottle with a TIME correspondent. Looking out upon the peaceable, beautiful country of the Thais and the Muongs, Counselor Sarkis-soff said: "It's really beautiful, eh?"

*Most Thais live in northern Siam (or Thailand), some in Indo-China, some in eastern Burma.

http://jcgi.pathfinder.com/time/magazine/article/0,9171,814311,00.html

vendredi, septembre 22, 2006

Thaing : art martial nung

"Aucune nation n'a le monopole de la lumière. Aucune religion, race, culture n'a le monopole de la vérité. Le Thaing ne détient pas seul la vérité des arts martiaux. C'est seulement un système à la recherche de celle-ci." telle est la devise du Thaing

Aujourd’hui, le terme "thaing" s’accorde à désigner les arts de combat de la Birmanie dont les origines dateraient de plus de 4500 ans.

D’un point de vue ethnique, il doit sa richesse technique aux peuplades dispersées dans des jungles épaisses, tels les Nungs et les Rawangs dont l’animal vénéré est le sanglier ; les Nagas, adorateurs du singe noir, du tigre et du sanglier ; les Marus adorateurs du tigre ; les Was et leur culte pour le cerf ; les Karens dont l’animal vénéré est le buffle ; les Shans, dont les techniques de combat sont influencées par les pratiques chinoises. Ces peuplades ont développé chacune leurs propres méthodes de combat, calquées très souvent sur le comportement animal. De nombreuses spécificités se retrouvent dans le « travail à mains nues » (bando) et dans le « maniement des armes » (banshay). Techniques réalistes, sobres et efficaces, elles conduisent à des pratiques ludiques, tel que la lutte birmane (naban) codifiée au 9ème siècle et la célèbre boxe birmane (lethwei), règlementée au 11ème siècle.

Fédération (française) de bando
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Des montagnards aux minorités ethniques

J'ai acheté ce livre car j'ai trouvé son pitch interressant "Comment peut-on être vietnamien sans être viêt ; être cambodgien sans être khmer ? C'est la question qui se pose aux Jaraï, Brou, Mnong et autres Stieng, populations autochtones des hauts plateaux, à la frontière entre les deux pays. Ces peuples, longtemps indépendants sur les hautes terres de la chaîne Anamitique, doivent aujourd'hui faire face à des mouvements migratoires sans précédent. Les nouveaux venus, colons des plaines, fonctionnaires, forestiers, commerçants, planteurs de café, gagnent peu à peu sur leurs terres, bouleversant fondamentalement leur mode de vie. Contraints à l'intégration, les habitants des hauts plateaux se battent pour éviter une assimilation pure et simple ; pour que leurs cultures ne soient pas sacrifiées sur l'autel du développement national. Ce livre fait émerger les enjeux de leurs revendications et des réponses qui leur sont apportées par les gouvernements du Cambodge et du Viêt Nam" pour acheter ce livre



“Quand le dernier Montagnard mourra, ce sera la fin du monde”, dit une antique croyance des hauts-plateaux du Viêt-Nam.
A l´aube du 21e siècle, les peuples minoritaires montagnards installés sur les hauts-plateaux du Viêt-nam se sentent menacés. Leur existence physique et culturelle est en jeu, de même que leur extraordinaire capacité d´adaptation à la nature.
A l´instar de plus de 200 millions d´indigènes vivant dans les forêts primaires de la planète, ils sont bousculés tandis que leur environnement est anéanti par des colons armés de tronçonneuses.
Assistons-nous aujourd´hui au crépuscule des peuples indigènes de la forêt et en particulier des Montagnards du Viêt-Nam, victimes d´une foire d´empoigne effrénée? Ces peuples résisteront-ils au vandalisme international qui provoque le massacre des forêts tropicales, base de la survie de l´humanité?
Un mouvement mondial de sauvegarde de minorités et des forêts tropicales se met en place. Une course au coude-à-coude s´engage entre d´un côté les destructeurs et de l´autre les sauveteurs. De l´issue de cette lutte dépend la survie de ces peuples et peut-être bien, pour une bonne part, celle de l´humanité toute entière.

Musée BRANLY "les peuples des hauts plateaux"

J'ai visité hier le Musée Branly qui a coup sur s'appellera Chirac. Il faut bien avouer le travail remarquable de l'architecte Jean Nouvel. La structure constitue le pari d'être fluide et imposante. Les jardins sont remarquables, envahissant même les murs de cette bâtisse futuriste. L'intérieur est répartit logiquement par continent. L'Asie est malheureusement peu représenté, la scénographie intimiste nous rapproche des objets pour en faire ressortir sa beauté intemporelle. Sont présentés des vêtements des peuples des hauts plateaux. du nord Vietnam ainsi que des Lao. Une belle collection de panier en osier dont la ressemblance avec nos sacs a dos modernes est troublante. Quelle que toiles tissés et c'est tout... Ce qui se dégage de ce musée est le caractère universel des civilisations de ce monde. Aucune n'est supérieure a l'autre et chaque objet présenté nous rappel le caractère urgent de préserver et de protéger ces peuples oubliés de nos manuels d'histoire.

Les nungs celon wiki

selon wikipedia

The population of the Nùng is estimated to be more than 700,000, located in the provinces of Bac Giang, Bac Kan, Cao Bang, Lang Son, Thau Nguyen, and Tuyen Quang. The Nùng language is part of the Tai languages (written script developed around the 17th century). It is close to the Zhuang language.

The Nùng support themselves through agriculture, such as farming on terraced hillsides, tending rice paddies, and growing orchard products. They produce rice, maize, tangerines, persimmons and anise. They are also known for their handicrafts, making items from bamboo and rattan, as well as weaving. They engage in carpentry and iron forging also.

Their religious beliefs are ancestor worship such as Confucius, Kwan Yin, and Bodhisattva.

Prominent Nùng persons include Kim Dong of the August Revolution in 1945.

When drinking alcohol, partakers cross hands and drink from the opposite glass to demonstrate trust. Fairy tales, folk music, and adherence to tradition and ethnic identity are strong characteristics of Nùng people.

The Nùng's traditional indigo clothing, symbolising faithfulness, was made famous by Hồ Chí Minh, worn when he returned to Vietnam in 1941.